Nous publions ici une lettre ouverte datée du 6 décembre qui a été adressée au Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, M. Claude Meisch. Cette lettre, bien que remarquablement articulée et étayée, n’a fait l’objet d’aucune considération de la part des médias nationaux, contrairement à d’autres qui, il est vrai, ont eu la qualité de défendre la pensée dominante (voir l’article “Obligés, nous ?“).
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PAR COURRIER RECOMMANDÉ – LETTRE OUVERTE
Luxembourg, le 6 décembre 2021
Conc. : Testing et vaccination COVID des enfants
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous écrire en tant que parent de deux enfants inscrits aux cycles 2 et 3 de l’enseignement fondamental.
Mon épouse et moi-même avons reçu une énième attestation de consentement au dispositif de testing intensif « fir méi Sécherheet » visant à freiner la propagation du virus SARS-COV-2 « au sein de la population non-vaccinée » (sic).
Le formulaire ne comporte qu’une seule case, sans option en cas de désaccord.
Jusqu’à présent, nous avons tout signé sans conviction comme nous suivons bien sagement les directives pour que nos enfants ne se sentent pas à l’écart du groupe.
A présent, nous ne comprenons plus la finalité « sanitaire » de ces mesures et nous n’y adhérons plus.
Pourquoi pas deux, voire trois tests par jour pour encore plus de sécurité ?
Je vous propose d’en faire un après chaque récré lorsque les enfants se sont peut-être touchés ou se sont parlé de trop près les uns aux autres (malheur !) puis un, voire deux autres tests à la sortie du réfectoire car ils ont déjeuné ensemble et se sont certainement contaminés.
Nous pensons que le moment est venu de mettre une limite.
Nous pensons surtout que nos enfants ont déjà payé un lourd tribut à la crise et qu’il n’y a pas lieu de transformer l’école en un espace de « testing », en empiétant ainsi sur le temps consacré aux études et en compliquant encore la tâche des enseignants dont la mission consiste à enseigner.
L’école doit rester l’école. Un lieu où on enseigne aux enfants la connaissance et la réflexion, où les enfants apprennent le dialogue en société, et non un lieu de crainte permanente et de suspicion, le masque sur les bouches.
Dans la quête du contrôle absolu, la nature semble ironiquement se jouer de mesures contraignantes, dont l’efficacité est en permanence contredite par un virus qui subsiste comme si de rien n’était.
Si des mesures de précaution, surtout à l’égard des plus faibles, sont évidemment requises, l’humilité s’impose au lieu d’une surenchère permanente dans la « guerre » contre un virus dont le mode de transmission et la mutabilité nous dépasse.
Il faudra un jour se résoudre à vivre avec cette maladie comme nous vivons avec d’autres maladies, non moins contagieuses et potentiellement aussi létales en protégeant les plus faibles et en soignant correctement les malades.
La préservation de la vie des citoyens est une responsabilité du gouvernement. Cependant, il ne s’agit pas seulement de préserver la vie en un sens biologique, mais aussi la vie sociale, économique et culturelle, la paix, la fraternité et le respect de la vie privée des citoyens.
Saturés d’informations, gouvernés par l’angoisse sans cesse réalimentée, nous nous asseyons aujourd’hui sur ces principes.
Des mesures inouïes qui auraient scandalisées l’opinion publique il y a quelques semaines à peine, sont devenues la triste réalité.
Des salariés risquent de perdre leur travail s’ils n’acceptent pas la vaccination, d’autres accepteront de se faire vacciner contre leur gré.
Ont-ils tort de se poser des questions au sujet d’une substance élaborée avec une rapidité inouïe, encore en phase d’essai ?
Leur a-t-on expliqué autrement que par l’anathème, la peur et la contrainte le bien-fondé des mesures qu’on impose à eux et à leurs familles ?
On ne peut nier la gravité de l’épidémie, ni la nécessité de prendre des mesures pour l’enrayer. Faut-il aller jusque-là ?
D’autres pays l’ont fait.
Ce n’est pas une nouveauté pour des États totalitaires. Parmi ceux qui ne le sont pas, beaucoup sont moins contraignants et non moins efficaces.
Nous ne sommes certainement pas des « anti-vaccin » suivant le terme consacré avec malice pour nous catégoriser et nous diviser.
Nos enfants ont un schéma complet des vaccins d’usage à Luxembourg.
Nous sommes entièrement favorables aux grands vaccins traditionnels dont l’efficacité est prouvée contre des maladies mortelles et dont les effets secondaires sont connus et maîtrisés depuis des décennies.
Nous sommes également favorables à la liberté vaccinale.
Tous ceux qui souhaitent être vaccinés contre le COVID -19 doivent pouvoir le faire, y compris en choisissant le vaccin qui leur semble approprié, et notamment le vaccin chinois SINOVAC, ce dernier étant réalisé sur la base d’un virus désactivé et non contaminant en suivant une méthodologie plus traditionnelle.
Cependant, il doit s’agir d’une décision individuelle basée sur un consentement éclairé et sans contrainte du patient et plus particulièrement en tenant compte de l’équation bénéfice / risque de chaque cas individuel.
Si le vaccin constitue un progrès dans la lutte contre le virus, je constate, un brin pantois, que la vaccination de masse se déroule dans les « vaccinodromes » sans aucune considération individuelle aux motifs que nous sommes en temps de crise et qu’il faut faire vite…
Les questionnements au sujet du vaccin Astra Zeneca suspendu puis retiré du marché, puis le vaccin Johnson & Johnson, déconseillé chez les jeunes en raison des nombreux cas de myocardite et de thrombose, ne plaident pas et, c’est le moins que l’on puisse dire, pour une confiance aveugle sous couvert de la « science ».
Même pour le vaccin phare sous le label « PFIZER », on ne peut s’empêcher de songer au passé sulfureux du groupe pharmaceutique, condamné à multiples reprises aux États-Unis pour falsification de données, corruption et versement de commissions occultes.
Il s’agit d’informations rapportées par voie de presse ainsi que de rapports et de jugements officiels et donc provenant de sources ne pouvant en aucun cas être taxées de « complotistes ».
Suivant le rapport du 1er novembre 2021 émis par le Ministère de la Santé, on recense quelques 1940 cas d’effets secondaires immédiats des vaccins dont 430 cas graves et 11 décès. S’agissant des effets à long terme, on ne peut s’empêcher de songer à la vague de procès en Suède et en France à la suite de cas avérés de narcolepsie à mettre en relation avec le vaccin contre le virus de la grippe H1N1…
Nous ne sommes pas les seuls à nous poser des questions et nous vous invitons à consulter les débats au Parlement européen et les questions posées à la Commission européenne au sujet de la vaccination (Question for written answer E-004996/2021 to the Commission – Rule 138) :
” Available statistics indicate that only one child in 50 000 might need emergency care for COVID-19 infection. Even the WHO has questioned the need to vaccinate children, given that they recover much more easily, ‘unless they belong to vulnerable categories’ such as those with other illnesses.
On the other hand, cases of myocarditis and pericarditis, mainly in boys, have been recorded after second vaccine doses.
Furthermore, Sweden and Denmark decided in autumn 2021 to stop administering one of the EMA-approved vaccines to children, giving rise to doubts regarding the decision-making process.
Complaints have also been registered in France and a number of African countries regarding serious medical side effects, including paralysis, after the Pfizer vaccine had been administered.
COVID-19 vaccines have been linked to over 6 000 deaths throughout the EU, including 400 infants under the age of two and 147 less than one month old”
A titre personnel, nous estimons que ces chiffres sont époustouflants en à peine quelques mois de campagne de vaccination.
Comment peut-on les ignorer ?
Des instructions judiciaires sont-elles en cours au sujet de ces décès ?
Qui sera jugé responsable ?
Pressentant que la vaccination des enfants est dans l’air du temps, je vous prie de noter que nous ne ferons ce choix pour nos enfants que sous le critère exclusif de leur intérêt supérieur, dont nous sommes les garants en vertu de notre autorité parentale.
Suivant la Convention internationale des droits de l’enfant dont le Luxembourg est signataire, c’est d’ailleurs sur le seul critère de l’intérêt supérieur de l’enfant que doit être prise toute décision qui concerne un mineur.
Nous ne ferons vacciner nos enfants ni pour relancer l’économie, ni pour protéger les personnes âgées qui sont, du reste, dans leur immense majorité protégées par le vaccin qu’elles ont-elles-même reçu. Nous ne céderons pas non plus à la pression sociale et/ou au papillonnage médiatique, aux semi-vérités balayées au gré des vents.
Nous ne pourrons prendre une telle décision que sur la base d’une information loyale et objective, provenant de sources indépendantes et vérifiées et relatives à tous les effets secondaires potentiels réparables ou irréparables à court, moyen et long terme, avec certification que tous les paramètres médicaux concernant les essais et les études requis ont été satisfaits.
D’autre part, nous souhaiterions avoir une information sur les points suivants :
– Si mon enfant est vacciné, pourra-il arrêter de porter un masque ?
– Si mon enfant est vacciné pourra-il être dispensé de mesures de distanciation sociale ?
– Si mon enfant est vacciné sera-t-il néanmoins être contagieux pour les autres ?
– Si mon enfant est vacciné évitera-t-il les formes graves ?
– Quelle sera la prise en charge et les conséquences en cas de réaction indésirable grave avec des effets à moyen ou long terme, voire de décès ?
Grâce à Dieu, nous sommes en bonne santé, nous n’avons nullement l’intention de voyager et nous préférons déjeuner à notre domicile, ce qui nous permet d’avoir un recul nécessaire pour prendre une décision réfléchie et responsable.
En tout cas, nous ne céderons pas à des effets de mode politique ou à la pression sociale ou médiatique et nous privilégions toujours l’intérêt individuel de nos enfants.
Permettez-nous de rappeler les termes de la résolution 2361 du Parlement européen (ndlr: il s’agit en fait de la résolution 2361 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe) votée le 27 janvier 2021 par tous les pays de l’Union européenne, y compris le Luxembourg, laquelle en prescrivant une attitude respectueuse des libertés, énonce clairement dans les paragraphes suivants :
7.3.1 “de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement;”
et 7.3.2 “de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner;”
Il est sidérant que jusque dans le discours politique, une partie de la population qui souhaite prendre des décisions pour elle-même, soit traitée d’irresponsable alors que le virus circule tout autant ou presque dans la population vaccinée.
Entre-temps, il est devenu clair, par l’aveu explicite du gouvernement, que les mesures adoptées n’ont plus rien de prophylactique mais visent uniquement à augmenter la pression sur les personnes non-vaccinées.
Je cite les déclarations grandiloquentes du Premier Ministre Monsieur BETTEL: « Nous ne pouvons plus justifier que la société en général paie pour les gens qui ne veulent pas se faire vacciner » (cf. Paperjam 1.09.21).
Lorsque nous aurions dû atteindre le Graal de l’immunité collective avec un taux de couverture vaccinale de quelques 80 %, nous constatons aujourd’hui que le virus ne cesse de circuler et de faire des victimes.
Bien qu’étant de très loin le continent avec la plus grande proportion de personnes vaccinées au sein de sa population, l’Europe est aujourd’hui l’épicentre de la pandémie avec 67% des contamination au niveau mondial.
Les études scientifiques et notamment la référence « LANCET » dans un article de Günter KAMPF du 19 novembre 2021 intitulé « The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing » démontrent clairement que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus.
La politique de ségrégation est non seulement inutile, elle est contre-productive. Je cite l’article : “Many decisionmakers assume that the vaccinated can be excluded as a source of transmission. It appears to be grossly negligent to ignore the vaccinated population as a possible and relevant source of transmission when deciding about public health control measures”.
De plus en plus de voix s’élèvent au sein de la population pour dénoncer les atteintes aux libertés fondamentales en ce qu’elles créent un régime de discrimination entre citoyens et prévoient à présent un régime extrêmement violent et expéditif visant à la suspension des moyens de subsistance des réfractaires.
Nous vous invitons à considérer encore le règlement européen du 14 juin 2021 qui interdit la discrimination à l’encontre des personnes ne souhaitant pas se faire vacciner : « la délivrance de certificat en vertu du paragraphe 1 du présent article ne peut entraîner de discrimination fondée sur la possession d’une catégorie spécifique de certificats visées à l’article 5, 6 et 7 »
Nous vous rendons attentif au considérant 36 dudit règlement :
« Il y a lieu d’empêcher toute discrimination directe ou indirecte à l’encontre des personnes qui ne sont pas vaccinées, par exemple pour des raisons médicales, parce qu’elles ne font pas partie du groupe cible auxquelles le vaccin contre la Covid 19 est actuellement administré ou pour lequel il est actuellement autorisé, comme les enfants, ou parce qu’elles n’ont pas encore eu la possibilité de se faire vacciner ou ne souhaitent pas le faire. »
De tels principes s’imposent avec encore plus de force dans le cas des enfants, la Convention internationale des droits de l’enfant mettant en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions.
Nous avons bien observé que votre la politique de votre gouvernement avance en suivant une stratégie méthodique et progressive. Il s’agit d’accoutumer l’opinion publique à pas feutrés, par petites doses, en apparence dictées par le bien commun mais dont l’ensemble prend un aspect tératologique.
Dans cette fuite en avant, la vaccination des enfants de moins de 12 ans n’est manifestement plus qu’une question de temps.
Il s’agira d’une obligation qui ne dit pas son nom.
Bien évidemment, votre gouvernement n’entendra endosser ni la responsabilité politique, ni la responsabilité judiciaire.
Nos enfants se verront exclus des activités extra-scolaires, des réfectoires et des maisons-relais sous prétexte du soi-disant « libre arbitre ».
Est-ce ce sort qui est réservé aux enfants ?
Nous nous opposerons à toutes mesures coercitives, toute pression de quelque nature qu’elle soit aboutissant à une discrimination / exclusion de nos enfants en cas de choix différent.
Il serait par ailleurs d’une grande naïveté de penser que les conséquences de la non vaccination conduisant à une exclusion de la vie de la cité, resteraient temporaires, limitées au temps de la crise sanitaire.
Qui aurait pu prédire que la crise actuelle durerait encore aujourd’hui, près de deux ans, après le confinement de la population ?
Nous observons déjà auprès du voisin français que l’état d’urgence et le laissez-passer vaccinal sont en voie de pérennisation grâce au contrôle important qu’il permet d’opérer sur la population ainsi qu’à son intérêt sécuritaire certain.
Devons-nous également ouvrir la voie à la servitude ?
La devise « Mir wëlle bleiwe wat mir sinn » témoigne du courage et de la résistance de la Nation luxembourgeoise pour rester ce pays ouvert, accueillant et fraternel que nous aimons et que nous souhaitons également préserver.
Le compte Sigefroi puis la comtesse Ermesinde ont défié le suzerain et se sont battus pour assurer l’indépendance et la prospérité du pays.
Après avoir affronté la peste et le choléra, Jean l’Aveugle s’est illustré par son courage en tombant sur le champ de bataille à Crécy en 1346.
La jeunesse luxembourgeoise mourrait au champ d’honneur des deux guerres mondiales pour défendre l’indépendance et la liberté.
Ces grandes figures de l’histoire luxembourgeoise ont lutté pour l’indépendance en montrant un caractère fort et profond et non pas en singeant par mimétisme la politique de leurs puissants voisins.
Ils ont édifié l’âme profonde et éternelle de la Nation.
Si une partie de la population semble se soumettre à l’application au laissez-passer vaccinal, ce n’est que très provisoirement parce qu’il est présenté comme la seule alternative au confinement et la seule solution au contrôle de l’épidémie.
Près de deux ans après la sidération du confinement, les citoyens constatent à présent que nous n’avons ni la liberté, ni la sécurité et que nos enfants en subissent en première ligne les conséquences.
Il y a quelque chose de gênant lorsque la société devient plus effrayée par les restrictions programmées que par le virus lui-même.
La lassitude et la perte d’adhésion de la population commence à poindre et ce n’est pas en traitant par le mépris ceux qui se posent des questions, voire en assumant le passage en force, que le gouvernement fera honneur à sa charge.
Cette politique horrible ira tôt ou tard vers l’impasse.
Partout dans le monde, les tribunaux commencent à sanctionner de manière décomplexée les abus du pouvoir politique.
La communauté scientifique commence à prendre ses distances par rapport au laissez-passer sanitaire et à la politique du tout vaccinal. Ce n’est qu’un début : le temps et la recherche viendront contredire la vérité politique du moment.
S’il est quelque peu déconcertant d’être un sous-citoyen faute d’être titulaire du laissez-passer vaccinal, sachez qu’on s’en accommode fort bien.
On retrouve les valeurs qui nous manquaient dans la société consumériste, celles de la chaleur humaine et des liens fraternels avec tous ceux qui, vaccinés ou non, sont épris de respect, de vérité et de liberté.
S’il était décidé de suivre le glorieux exemple des pionniers de la vaccination obligatoire, le Tadjikistan et le Turkménistan, grandes démocraties d’Asie centrale, puis
dernièrement l’Autriche qui imposera des peines d’emprisonnement aux récalcitrants, eh bien, j’irai en prison et je ne serai pas le seul.
La pétition publique n°1916 contre les vaccins de type thérapie génique administrés aux enfants a recueilli plus de 4500 signatures.
Vous serez le ministre de la vaccination des enfants.
J’espère au moins qu’en votre âme et conscience, vous êtes convaincu du très haut niveau de fiabilité du vaccin.
La présente lettre est une prise de position personnelle. Elle est destinée à être rendue publique dans la mesure où elle reprend dans une large partie les inquiétudes et le questionnement de la population.
Que la Paix soit avec vous et que Dieu vous guide pour assumer votre charge.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma parfaite considération.
s. Radu DUTA